Il y'a peut-être deux ou trois films sur ma table de nuit. Deux réalisateurs géniaux et indispensables. Ne pas les connaître c'est un peu un blasphème, mais on en apprend tous les jours, non?
Aujourd'hui on va parler cinéma glauque et gothique, hallucinant et rock'nroll.

Commençons par Francis Ford Coppola, well known pour Appocalypse Now, sur la guerre du Vietnam. Mais mon film de table de nuit c'est Dracula. Déjà il faut souligner la fidélité de l'adaptation, la vrai ressemblance avec l'oeuvre de Bram Stoker. La grande différence c'est cette histoire d'amour entre Dracula et Willemina Harker, cette dernière étant la réincarnation de la défunte fillancée de Dracula. Ainsi le comte Dracula, sanglant bestial et insensible est transformé en héros romantique par Coppola. Ce qui ne nuit en rien au déroulement de l'histoire. Ensuite, l'oeuvre à un charme gothique et lugubre, en même temps, la romance entre ce vampire monstrueux et cette jeune femme pure réchauffe le tout. Il faut également souligné la performance des acteurs: Gary Oldman (un de mes petits chouchous) est un très bon Dracula, la métamorphose maquillée est stupéfiante, Winona Ryder est une superbe Willemina Harker, Keanu Reeve est un bon p'tit faiblard comme il sait faire (il est carrément effacé dans ce film, mais c'est pas grave, je l'aime pas), et Anthony Hopkins est impressionant en Docteur Van Helsing.

Terry Gilliam est un autre réalisateur de talent. Il est connu pour l'Armée des 12 singes, Brazil ou encore Les frères Grimm (bien que ce dernier ne soit pas des plus réussis). Mais je vais parler ici de deux adaptations qu'il à réalisée.

La première est Tideland, d'après le roman de Mitch Cullin, que je recommande. Tideland c'est l'histoire de Jeliza-Rose (et là une lumière s'allume dans la tête de Claire), élevée par ses parents, tous deux héroïnomanes au dernier degré, alors que sa mère meurt d'une overdose, Jeliza-Rose et son père en plein délire, partent pour le Vinland. Terre mythique viking qui se révèle en fait être la ferme en ruine de sa grand mère, au coeur de la prairie américaine. Nourrie de pain de mie et de beurre de cacahuète, et de beaucoup d'imagination, la petite fille s'imagine des mondes et des aventures fabuleuses, à l'instar d'Alice à la poursuite du lapin blanc. C'est un très beau film naïf et mature à la fois. Rare sont les films qui mon scotchée et celui-ci en fait parti, des images superbe une ambiance un peu malsaine mais très poétique (un peu Une Charogne de Baudelaire, dans le style). Ce film est tellement génial qu'en sortant de la salle de cinéma soit on adore, soit on déteste, il n'y a pas de demi-mesure.
La seconde est Las Vegas Parano, adapté du roman de Hunter S. Thompson. Raoul Duke journaliste, et double de papier de Thompson, et son avocat le docteur Gonzo sont amené à écrire un article sur une course de moto dans le désert proche de Las Vegas. Les deux compères à la recherche du rêve amércain on le coffre plein de cocaïne, marijuana, LSD, amphétamine, éther... Dans leur réalité parrallèle réaliser ce reportage tient un peu des travaux d'Hercule. Dans le rôle de Duke on admire un Johnny Depp atteint de calvitie et méconnaissable, et dans le rôle de Gonzo Benicio Del Toro. Apparaissent également dans ce film Tobbey Maguire en autostoppeur malchanceux, Cameron Diaz en journaliste, et Christina Ricci en jeune peintre hallucinée. La bande Originale vaut également le détour puisqu'on entend en vrac: Janis Joplin, Bob Dylan, Jefferson Airplane (évidemment White Rabbit)... A noter également que Thompson est l'inventeur du journalisme Gonzo qui consiste à écrire ses articles sous l'influence de drogues hallucinogènes.

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