About a son, about a film

Un autre passage au cinoche.
Kurt Cobain, about a son. Au titre on attends un docu rock au schéma classique: interview des membres survivants du groupe, extraits de concerts et d'interviews d'époque... bref, saurait pu être ça, mais en fait c'était pas ça (ouah! ça c'est de la phrase!!!). Autant te dire ma petite insomniaque favorite que t'as absolument rien raté.
Kurt Cobain, about a son, c'est avant tout une compilation d'interviews de Cobain enregistrés au début des années 90. C'est des images de scieries, dans des trous pommés des US, des images de Seattle de jour, de nuit. Mais c'est pas tout: c'est aussi plein de musique mais pas une piste de Nirvana, y'a Queen, Creedance Clearwater Revival, mais Kurt pousse pas la chansonette, ah non. Faut croire que le réalisateur (que je nomme, on pourra toujours lui lancer quelques tomates pourries, parce qu'on s'est vachement ennuyés: Aj Schnack) s'est dit que c'était mieux de tourner autour du pot pendant 1h30... Kurt Cobain, about a son c'est également deux trois photos de concert de Nirvana disséminés au petit bonheur la chance dans l'heure et demi de film.

Bon, voila, je crois qu'on a tout dit.
Je regrette de ne pas être resté voir le doc sur Joy Division qu'il y avait après et qui m'aurait surement plus plut. Parce que vivant. Quand on va voir un doc, qui est déjà un style cinématographique très statique, sur quelqu'un de mort le moins que le réalisateur puisse faire c'est de le faire "revivre". Sinon on peut se contenter de lire une bio du mec avec une playlist aléatoire sur son ordi.

A part ça:

version Stranglers et version Tori Amos