Ces
40 dernières années, on a transformé à coup de sélections génétiques,
médicaments, hormones et subventions européennes (payées avec nos
impôts), de paisibles mammifères ruminants en véritables MACHINES à
lait.
Une vache peut aujourd’hui produire entre 6.000 et
12.000 litres de lait par an ou 20-40 litres par jour ; c’est 10 fois
plus que son ancêtre dans les années 50. La moyenne "naturelle" de
production de lait d’une vache qui allaite son petit est de maximum
1.000 litres par an.
C’est à l’âge d’environ 2 ans que commence le cercle
infernal : insémination, mise bas, retrait du petit, insémination...car
pour produire du lait, une vache comme une femme ou tout autre
mammifère, doit d’abord avoir un petit.
Chaque grossesse dure 9 mois et chaque mise bas se fait
systématiquement par césarienne car les sélections génétiques ont créé
des veaux devenus trop larges pour passer par le canal naturel de mise
bas.
Le
petit veau est séparé de sa mère dans les 3 jours après la mise bas, ce
qui procure angoisse et désarroi pour la vache autant que pour le
petit. Des études ont démontré que le deuil de la séparation dure des
semaines entières, tandis que la vache totalement désorientée, pleure
et cherche son petit.
Trois mois après la naissance de son premier veau, la
vache est à nouveau inséminée. Ce qui signifie qu’elle a constamment
les mamelles pleines correspondant à une charge de plus de 50 kg.
À force de pousser l’animal au-delà de sa limite
biologique, la vache est devenue anormalement difforme (bassin et pis
hypertrophiés), ce qui engendre douleurs, boitements, infections
mammaires entre autres maladies traitées à coup d’antibiotiques.
Le petit veau finira en pâté pour chien et chat s’il
est conduit à l’abattoir dès qu’il est retiré de sa mère. La présure,
substance provenant de son estomac, sera alors extraite pour servir à
la fabrication des FROMAGES. Ou bien, il passera 5 longs mois, enfermé dans
l’étroitesse d’une caisse en bois, totalement isolé de ses congénères,
où il n’aura pas même la place de se retourner.
L’industrie laitière fait intégralement partie de
l’industrie bouchère : la viande de veau et la fabrication des fromages
grâce à la présure extraite de son intestin en sont la démonstration :
70 % de la viande de bœuf provient des vaches laitières. En résumé, prétendre qu’une vache élevée pour sa viande
souffre plus ou soit moralement moins acceptable qu’une vache élevée
pour son lait est tout simplement ABSURDE. Il en est de même pour leur
impact sur la planète et sur la santé humaine.
Dans
la nature, les poules pondent de 12 à 24 œufs par an, mais les poules
pondeuses d’élevages en batteries ont été manipulées pour produire
jusqu’à 300 œufs à l’année. Cette hyper production contre-nature a été
obtenue par sélections génétiques mélangées au cocktail : médicaments,
hormones et 23 heures par jour de lumière artificielle sur la tête.
Les hangars à élevages en batteries
peuvent entasser entre 30.000 et 60.000 poules. Les cages sont empilées
les unes sur les autres et chaque poule doit partager sa minuscule cage
de 45x50cm avec 4 autres comparses. La moyenne d’envergure des ailes
d’une poule est de 76 cm, pourtant l’espace alloué à chacune d’elle
correspond approximativement à la dimension d’une feuille de papier
format A4 ; aucun battement d’aile n’y est permis.
Le
manque d’espace provoque des frustrations et des agressions allant
jusqu’au cannibalisme (si 5 humains étaient enfermés des mois durant
dans une cabine téléphonique, ils finiraient aussi par en perdre la
raison). Cette condition carcérale extrême sans air frais ni lumière du
jour ou exercices, provoque stress, bronchites, fractures osseuses,
tumeurs cancéreuses et attaques cardiaques.
Le taux de mortalité annuelle dans ces
cages est de plus de 3 millions de poules ; taux dramatiquement élevé
que les éleveurs essayent de pallier à coup de médicaments au lieu
d’améliorer les conditions de "vie" des animaux.
L’instinct naturel d’une poule est de
construire un nid pour pondre ses œufs puis de les couver dans un
endroit calme et intime. Le processus de ponte peut durer plus d’une
heure, durant ce temps, les poules instinctivement essayent de se
cacher des autres, mais c’est impossible quand on partage le même
endroit avec 59.999 autres congénères. Des études ont démontré que l’absence de
calme et d’intimité pendant le processus de la ponte est responsable
d’immenses souffrances et frustrations.
Pondre des œufs est une fonction physique
et non pas un signe psychologique liée au fait qu’une poule soit
heureuse ou non ; en clair, les poules ne contrôlent pas le fait de
pondre.
Chaque année, un Français consomme en moyenne près de 250 œufs, dont 90 % proviennent de ces poulaillers industriels.
Le
cochon est un animal curieux et social qui aime jouer et se prélasser
au soleil. Il est dit que le cochon est aussi fidèle et affectueux
qu’un chien. La truie (femelle du cochon) a un instinct maternel très
développé.
Dans la nature, elle construit un nid
fait de branchages et de feuilles pour préparer l’arrivée de ses petits
tandis qu’en élevage intensif, la truie est condamnée à vivre avec sa
portée à même le béton et au milieu des excréments.
Elle commence à être inséminée à l’âge de
6-8 mois pour produire 10-12 porcelets 114 jours plus tard. La truie
est enfermée tout au long de sa misérable vie dans une cage métallique
nommée stalle. Son corps et sa tête sont entravés de telle façon
qu’elle n’a pas de place pour bouger et toucher ses petits avec son
museau, ce qui lui cause une immense détresse. Au cinquième jour après la mise bas, elle
sera de nouveau inséminée. Les petits sont retirés à la mère au bout de
2-3 semaines, alors que dans la nature une truie allaite ses petits
pendant près de 3 mois.
Certaines
études ont montré que lorsqu’une truie est placée dans une stalle pour
la première fois, elle est prise de panique et s’épuise des heures
durant à tenter de s’enfuir, à un point tel qu’elle finit par perdre
connaissance. Par l’ennui et l’incompréhension de cette
incarcération, les truies finissent par développer d’irréversibles
troubles psychologiques, cela se traduit par des jours entiers passés à
"mordre" la barre en fer de leur cage.
Il est aussi commun de voir des truies
avec des pattes cassées, abcès, pneumonies, ulcères, coupures et
lacérations à cause des barres de métal et du sol en béton.
Plus de 95 % de la production porcine (viande de porc) en provenance de ce type d’élevage se retrouve dans notre assiette.
©VegAnimal.info
http://www.veganimal.info/article.php3?id_article=2
Cet article est assez long et en plus il n'est pas de moi. A un moment où je ne me souvenais plus trop pourquoi j'étais végétarienne ça a été une bonne piqure de rappel. Pas que je voulais arrêter, mais j'avais l'impression de tenir des propos creux quand j'argumentais face aux carnivores. En plus c'est exaspérant d'avoir à se justifier d'être végétarien, et c'est encore pire quand on le devient. Pourquoi se justifier? C'est comme ça je mange pas de viande.
(#: sauf si je sais que la bébête qui l'a produit à été bien traité, ce qu'offre le bio par exemple, je ne consomme que des oeufs bios, et je fait mon possible pour le lait et les laitages.)
Je vous en veux pas si vous mangez de la viande. Je vous en veux si vous ne lisez pas les étiquettes et préférez vous dire que c****l c'est de la super viande. J'ai pas les moyens de m'acheter de la bonne viande alors j'en mange pas.
Merci à Am' pour la p'tite piquouze.